Le Spectre de la Rose – Les ballets racontés

Bonjour à tous et bienvenue sur Master Danse. Dans ce nouveau podcast, nous vous proposons de découvrir le ballet Le Spectre de la Rose de Nijinski. Cette chorégraphie raconte le retour d’un bal d’une jeune fille. Elle ne fait que penser à son amour qui lui a offert une rose. Nous espérons que vous apprécierez ce ballet, dont le « Pas de deux » a marqué l’histoire de la Danse Classique.

Voici la retranscription du podcast :

Histoire du ballet

Bonjour à tous, et bienvenue sur Master Danse, aujourd’hui nous nous retrouvons pour parler du Spectre de la Rose, ballet du répertoire de l’Opéra de Paris.

Nous allons dans un premier temps nous attarder sur l’histoire du Spectre de la Rose puis nous rappellerons quelques informations historiques sur ce ballet.

L’histoire de ce ballet est inspirée d’un poème de Théophile Gautier, tiré du recueil la comédie de la mort.

Soulève ta paupière close

Qu’effleure un songe virginal ;

Je suis le spectre d’une rose

Que tu portais hier au bal.

Ainsi le poème parle-t-il d’une jeune fille, respirant le doux parfum d’une rose qu’un cavalier lui avait offert lors d’un bal. Emportée par les effluves de cette fleur, la jeune fille s’endort et rêve du retour de son cavalier amoureux, c’est  Le Spectre de la Rose. 

La jeune fille danse aux côtés de celui qu’elle voit en rêve, puis le spectre de la rose repart, comme il était entré, par la fenêtre.

L’endormie se réveille et essuie un premier sentiment de désillusion lorsqu’elle remarque qu’elle n’avait pas vraiment vécu cette danse. Mais la vision la rose tombée au sol amplifie sa tristesse.

Informations historiques

Le Spectre de la rose est un court ballet composé d’un seul acte. Il a été crée pour la compagnie des Ballets russes de Diaghilev, en 1911, à l’Opéra de Monte-Carlo. Le livret a été écrit par Jean Louis Vaudoyer, historien d’art et écrivain français.

Le chorégraphe, Michel Fokine est un ancien premier danseur du théâtre du Mariinski. Il intègre la compagnie des ballets russes en tant que chorégraphe en 1909 et y restera 14 ans. Il chorégraphiera une soixantaine de ballets durant tout la durée de sa vie.

Les décors et les costumes ont été crée par Léon Bakst, peintre, russe lui aussi. Le plateau représente une chambre, avec un fauteuil en son centre. Deux immenses fenêtres sont situées de chaque côté, correspondant à l’entrée et à la sortie du danseur. Ses décors et costumes restent aujourd’hui une référence pour toutes les interprétations.

La musique originale est “L’invitation à la valse” de Carl Maria Von Weber, dans une orchestration d’Hector Berlioz.

La première de ce ballet a été interprétée par Tamara Karsavina et Vaslav Nijinski. 

Pour Nikinski, Michel Fokine a crée un rôle principal masculin, une première dans la danse classique. La danseur était jusqu’alors un élément permettant de mettre en valeur sa partenaire.

Voilà, maintenant vous savez tout sur Le Spectre de la Rose. N’hésitez pas à réécouter nos podcast sur Spotify, Deezer, Apple Podcast ou encore TuneIn.

En espérant que vous apprécierez ce ballet, dont le pas de deux a marqué l’histoire de la danse classique et qu’il vous fera vous sentir aussi rêveur que la jeune fille pensant à sa Rose, symbole de beauté, d’amour et de passion.

Quelques extraits vidéo

Interprétation de Manuel Legris et de Claude de Vulpian
Interprétation de Patrick Dupond et de Lillian Gish
Je m'appelle Hippolyte et je pratique la danse classique avec passion depuis l'âge de 8 ans. Je suis rentré à l'école de danse de l'Opéra de Paris en 2015 et y suis resté pendant 4 ans. J'aimerais vous faire partager mon amour pour cet Art, à travers ce que j'écris.
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3 commentaires pour “Le Spectre de la Rose – Les ballets racontés

  1. Merci je vis de cette passion depuis 38 ans et ne pense pas un jour m’arrêter.
    Alors même si vous n’êtes plus à l’Opéra continuez à vivre de la danse.

  2. Merci pour cet article, Hippolyte (très beau nom = « qui libère les chevaux »), pour moi Manuel Legris est tellement fantastique dans son interprétation, la beauté de ses bras pendant tout le ballet ! je ne m’en lasse pas, je suis confinée et je le regarde tous les jours. Cette version de l’Opéra de Paris, musique, décors, costumes et chorégraphie est la plus aboutie. J’aurais bien aimé savoir en quelle année cette version avec Manuel Legris et Claude de Vulpian a été dansée, il me semble que Claude de Vulpian a quitté l’ Opéra de Paris en 1993.

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